Grand Prix d Australie. Dimanche 23 juin 2013.
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 Histoire de l'Écurie WILLIAMS

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lowfrancisco

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Histoire de l'Écurie WILLIAMS Empty
MessageSujet: Histoire de l'Écurie WILLIAMS   Histoire de l'Écurie WILLIAMS I_icon_minitimeDim 28 Avr - 20:17

Williams F1 Team


Williams Grand Prix Engineering est une écurie britannique de Formule 1, basée à Grove. Fondée en 1977 par Frank Williams et Patrick Head, l'équipe est actuellement la propriété de Frank Williams (63 %), Patrick Head (27 %) et Christian Wolff (10 %).

Frank Williams a commencé à faire courir des voitures en Formule 1 au cours de la saison 1969. L'écurie a fait ses débuts dans le championnat du monde des constructeurs, sous son nom propre, en 1975 avant d'être rachetée fin 1976. L'équipe Williams telle qu'elle existe aujourd'hui n'a vu le jour qu'en 1977. Avec ses 16 titres mondiaux acquis lors des années 1980 et 1990, elle est l'une des plus prestigieuses écuries de l'histoire de la Formule 1.

NAISSANCE DE L'ÉCURIE

La première écurie Williams a été fondée en 1966 sous le nom Frank Williams Racing Cars Ltd. À cette époque, Frank Williams prépare et engage des châssis Brabham en Formule 3 et en Formule 2. Puis, à partir de 1969, Williams engage des voitures en Formule 1 : une Brabham BT26A en 1969, une De Tomaso 505 en 1970 ainsi qu'une March en 1971 et 1972.

Devant la médiocrité des résultats accumulés depuis 1969, Frank Williams décide courant 1972 de changer de stratégie et devient constructeur à part entière. C'est ainsi que nait en 1972 la Polytoys FX3, baptisée du nom d'un fabricant de jouets partenaire de l'opération. Elle deviendra Iso-Marlboro FX3 en 1973, suite à un partenariat avec le fabricant de voitures de sport italien Iso Rivolta. En 1975, le partenariat se termine, et les châssis sont, pour la première fois, baptisés Williams.

Toujours aussi désargenté, Williams accepte fin 1975 la prise de participation majoritaire dans l'écurie du milliardaire austro-canadien Walter Wolf. En 1976, l'équipe devient donc Wolf-Williams et aligne les voitures de l'ancienne écurie de Lord Hesketh. Mais au bout d'une seule saison, Walter Wolf pousse Frank Williams dehors et rachète la totalité de l'écurie, qui devient Walter Wolf Racing en 1977.

Début 1977, Frank Williams fonde une nouvelle écurie en association avec le jeune ingénieur Patrick Head. C'est cette nouvelle structure, baptisée Williams Grand Prix Engineering, qui perdure de nos jours et communique sous le nom Williams F1 Team.

Débuts : 1977-1979

En 1977, par manque de temps, la nouvelle équipe Williams ne peut faire autre chose que d'engager une March 761 de la saison précédente, motorisée par un Ford-Cosworth DFV. Mais dès 1978, l'équipe retrouve son statut de constructeur, avec toujours le même motoriste. Clay Regazzoni signe la première victoire de l'écurie au Grand Prix de Grande-Bretagne 1979

Succès avec Ford puis Honda : 1980-1987

Alan Jones remporte le championnat en 1980, imité par Keke Rosberg en 1982. En 1980 et 1981, l'écurie décroche également le titre des constructeurs.

Pour rester en haut de l'affiche, Williams se doit de s'allier à un grand constructeur et de passer aux moteurs 1.5L turbocompressés, à la place des vieux Cosworth DFV 3.0L. C'est le cas avec Honda dès la fin de l'année 1983. Après quelques coups d'éclats en 1984, Keke Rosberg et Nigel Mansell emportent chacun deux succès l'année suivante. En 1986, Nelson Piquet rejoint l'écurie aux côtés de Mansell, sur une Williams qui est maintenant la référence. Au Grand Prix d'Australie 1986, Mansell est en position de remporter le titre, mais une crevaison le contraint à abandonner. Par mesure de sécurité, Piquet est rappelé aux stands pour changer de pneus, ce qui va permettre à Alain Prost de remporter son second titre, malgré une McLaren globalement moins compétitive. Néanmoins, l'écurie remporte le titre constructeur, une implacable domination que ne parvient même pas à troubler l'accident de la route qui laisse Frank Williams paralysé, cette même année.

En 1987 en revanche, Mansell et Piquet n'ont pas de rivaux, mais c'est en interne que leur duel va s'avérer le plus intense. Piquet va faire un pied de nez à Frank Williams, souffler le titre à Mansell, et quitter l'écurie, mécontent de ne pas être clairement le numéro 1. De plus, en raison de divergences avec Williams, Honda décide de motoriser McLaren.

Succès avec Renault : 1988-1997

Frank Williams, qui a perdu son champion, se rabat sur le moteur Judd en 1988, en attendant le moteur Renault Sport prévu pour 1989. L'année est difficile, égayée par deux podiums de Nigel Mansell, qui rejoint Ferrari à la fin de l'année.

L'année suivante, Renault Sport motorise donc l'écurie et Thierry Boutsen offre deux victoires à Montréal et Adelaïde. Riccardo Patrese est troisième du championnat du monde des pilotes et Williams termine second du championnat des constructeurs.

En 1990, malgré les victoires de Boutsen à Budapest et de Patrese à Imola, la saison est une déception et Williams termine quatrième du championnat du monde.

En 1991, Nigel Mansell remplace Boutsen. Après des débuts difficiles, la FW14 devient redoutable et remporte sept victoires. Toutefois, l'avance prise par Ayrton Senna en début de saison lui permet d'être sacré champion du monde.

En 1992, Williams décroche 10 victoires, 14 pole positions et un doublé au championnat des pilotes. La FW14B bénéficie au maximum des aides électroniques très développées. Néanmoins, le champion du monde, Mansell, quitte Williams et la Formule 1 pour le championnat CART.

En 1993, Alain Prost remplace Mansell et le pilote essayeur Damon Hill remplace Patrese. Malgré des débuts difficiles sous la pluie d'Interlagos et Donington, Prost remporte son quatrième titre et Hill finit troisième avec trois victoires. En 1994, Prost, qui a pris sa retraite, est remplacé par Ayrton Senna. Les aides au pilotage ont été supprimées, ce qui rend très instable la FW16. Senna ne marque aucun point lors des deux premières courses. Survient alors le drame d'Imola, où Senna meurt dans un accident alors qu'il était en tête du Grand Prix. Hill est propulsé leader de l'écurie face à Michael Schumacher mais il ne peut rien face à l'Allemand malgré l'aide de David Coulthard et Nigel Mansell qui revient pour cinq Grands Prix et qui contribuent au sacre constructeur de Williams avec sept victoires.

En 1995, Hill fait équipe avec David Coulthard préféré à Mansell. Face à Schumacher et Benetton-Renault, l'Anglais est impuissant et commet de nombreuses erreurs. Williams ne remporte que cinq victoires et finit second au championnat.En 1996, Williams conserve Damon Hill qui fait équipe avec le novice Jacques Villeneuve. La FW18 est très performante et Hill devient champion du monde avec huit victoires. Hill déçoit en fin de saison, se laissant rattraper par Villeneuve et quitte l'écurie en 1997, où il est remplacé par Heinz-Harald Frentzen.

En 1997, malgré une FW19 supérieure à la concurrence, Villeneuve doit attendre la dernière course pour être sacré face à Schumacher et Ferrari. Williams est également champion avec huit victoires, les sept de Villeneuve ajoutées à celle obtenue par Frentzen au Grand Prix de Saint-Marin.

Période de transition : 1998-1999

En 1998, les départs de Renault Sport et d'Adrian Newey ne permettent pas à Williams et Jacques Villeneuve de conserver leurs titres. Le moteur Mecachrome (ex-Renault) n'est pas assez performant et Newey a manqué pour le développement de la FW20 alors qu'il dessinait la voiture championne du monde, la McLaren MP4/13. L'équipe signe trois podiums à Melbourne, Hockenheim et Budapest et doit lutter jusqu'au bout pour la troisième place du championnat.

1999 est une année de transition, en attendant BMW. Le moteur est toujours un Mecachrome/Supertec, mais Villeneuve et Frentzen sont partis, remplacés par Alessandro Zanardi et Ralf Schumacher. L'Italien est la déception de l'année, ne marquant aucun point. Ralf réalise en revanche de bonnes performances, montant à trois reprises sur le podium (à Melbourne, Silverstone et Monza) et inscrivant 35 points. Williams ne termine que cinquième du championnat.

Renouveau avec BMW : 2000-2005


Début 2000, Williams bénéficie de nouveau d'un moteur d'usine BMW. Alessandro Zanardi est remplacé par le jeune espoir Jenson Button. Malgré les craintes hivernales en raison de problèmes de fiabilité récurrents, la saison est une réussite. Ralf Schumacher signe trois podiums à Melbourne, à Spa et à Monza. Button confirme les espoirs placés en lui et l'équipe termine troisième du championnat.

En 2001, le grand espoir colombien Juan Pablo Montoya remplace Button, prêté à Benetton Formula, et Michelin remplace Bridgestone. La FW23 apparaît comme très performante, remportant à Imola la première victoire de l'équipe depuis 1997, suivie de trois autres à Montréal, Hockenheim et Monza. L'équipe est à nouveau troisième du championnat.

En 2002, Williams fait figure de premier challenger de Ferrari. Si l'équipe finit seconde au championnat, cette saison est une déception car Williams finit très loin de Ferrari (129 pts) et ne remporte qu'une victoire, à Sepang.

Le début de saison 2003 est également décevant en raison de problèmes aérodynamiques. Ceux-ci réglés, les Williams deviennent très performantes à partir de l'Autriche avec une série de quatre victoires à Monaco, au Nurburgring, à Magny-Cours et Hockenheim. Quelques erreurs coûtent les deux titres à Williams. Fin 2003, Montoya annonce son transfert chez McLaren pour 2005.

En 2004, Williams présente un aileron avant révolutionnaire. Mais tandis que Ferrari reprend sa domination, Williams ne parvient pas à lutter avec British American Racing et Renault F1 Team pour la seconde place du championnat. À Indianapolis, Ralf Schumacher est victime d'un grave accident : il est remplacé par Marc Gené puis Antonio Pizzonia. En fin de saison, un aileron plus classique est de retour et Montoya remporte son dernier Grand Prix pour Williams au Brésil. Williams finit quatrième du championnat du monde.

En 2005, Mark Webber et Nick Heidfeld remplacent Montoya et Ralf Schumacher mais la FW27 n'est pas très performante et ils ne peuvent apporter plus que quelques podiums à Sepang, Monaco et au Nürburgring. BMW annonce son départ à mi-saison en rachetant Sauber et les performances plongent : plus aucun podium et Antonio Pizzonia remplace Heidfeld en fin de saison.

Déclin : 2006-2011

Rubens Barrichello et la FW33 au Grand Prix de Malaisie 2011
En 2006, Cosworth remplace BMW et Bridgestone remplace Michelin qui équipait l'équipe depuis 2001. La saison est la pire de l'écurie depuis 1977 avec seulement 11 points inscrits et aucun podium. Les pilotes Mark Webber et le débutant Nico Rosberg ne peuvent pallier les performances d'un matériel rétif, notamment un moteur peu fiable. Ainsi, quelques coups d'éclats sont vite avortés par des ennuis de fiabilité.

À la suite de cette désastreuse saison, Williams change de motoriste et Toyota remplace Cosworth. Mark Webber, parti chez Red Bull Racing, est remplacé par l'Autrichien Alexander Wurz jusqu'alors pilote d'essai. Même si la FW29 ressemble fortement à la FW28, sa fiabilité et ses résultats en essais durant le mois de février contrastent avec sa devancière. Les résultats se confirment durant la première moitié de saison, Nico Rosberg se hissant presque toujours dans la dernière partie des qualifications et engrangeant plusieurs points encourageants. Quant à Alexander Wurz, si ses résultats souffrent de la comparaison avec ceux de son équipier, il fait preuve d’opportunisme avec une troisième place lors du chaotique Grand Prix du Canada, le premier podium de l'écurie depuis trente-cinq épreuves, et une quatrième place sous la pluie au Nurburgring.

Après une saison 2007 encourageante, Kazuki Nakajima, jeune espoir de Toyota, remplace Alexander Wurz en 2008 au volant d'une FW30 présentée discrètement mais sur laquelle l'équipe fonde de grands espoirs. La saison débute bien puisque Nico Rosberg monte sur son premier podium grâce à sa troisième place et que Kazuki Nakajima finit sixième en Australie. Au Grand Prix de Singapour, Kazuki Nakajima se classe huitième tandis que Nico Rosberg monte sur la deuxième marche du podium derrière Fernando Alonso et devant Lewis Hamilton. Mais ces deux bons résultats sont les seuls coups d'éclats de l'année et l'écurie termine huitième du championnat.

En 2009, Williams fournit les châssis de la nouvelle Formule 2 et profite de la nouvelle règlementation (pneus slicks, SREC, aérodynamique modifiée, réduction des coûts) pour se relancer grâce au double diffuseur qui lui offre un avantage en début de saison, tout comme Brawn GP et Toyota. Mais au fur et à mesure de la saison, l'équipe rentre dans le rang et doit se contenter de la septième place du classement des constructeurs grâce principalement à Nico Rosberg qui marque tous les points de l'équipe.

Le 19 novembre 2009, Frank Williams et Patrick Head annoncent avoir vendu une part minoritaire de leur écurie à une société d'investissement dirigée par l'Autrichien Christian « Toto » Wolff qui rejoint également le directoire de la société1. Wolff est notamment connu pour avoir remporté les 24 Heures de Dubaï 2006 en catégorie GT et pour son record du tour de la Nordschleife du Nürburgring au volant d’une Porsche 997 RSR en avril 20092. Un peu plus d'un an plus tard, Frank Williams dit envisager une entrée en bourse3.

En 2010, Williams perd Nico Rosberg parti chez Mercedes Grand Prix et se sépare de Kazuki Nakajima, protégé de Toyota qui quitte la discipline. L'écurie est désormais motorisée par Cosworth et les nouveaux pilotes sont Rubens Barrichello, troisième du championnat écoulé et Nico Hülkenberg, champion GP2 2009 dès sa première participation. Après un début de saison difficile, l'équipe réalise une seconde partie de saison intéressante, qui lui permet de terminer à la sixième place du championnat des constructeurs. Le coup d'éclat de la saison est réalisé par Nico Hülkenberg qui signe la pole position à Interlagos sur une piste séchante. Il devient, à 23 ans et 79 jours, le sixième plus jeune poleman de l'histoire de la Formule 1 et permet à Williams de décrocher sa 126e pole position, sa première depuis 2005.

En 2011, Williams perd plusieurs sponsors majeurs et, pour assurer l'avenir de l'écurie, une partie de son capital est mis en bourse4, et le pilote payant vénézuélien Pastor Maldonado (champion GP2 2010) remplace Nico Hülkenberg. Le manque de budget se fait ressentir sur les performances, la FW33 manque de fiabilité et de vitesse, seuls cinq points sont inscrits, installant l'écurie à la neuvième place du championnat, son pire classement depuis 19785.

Le directeur technique, Sam Michael, en place depuis 2004, est débarqué au profit de Mike Coughlan6. Williams et Renault Sport F1 annoncent un partenariat châssis-moteur de longue durée, le département F1 de Renault équipant Williams de ses blocs moteurs V8 pour les saisons 2012 et 2013. Outre la fourniture de moteurs, le partenariat comprend d'autres opportunités commerciales et marketing, avec une possibilité de prolongation après l'introduction du futur moteur V6 turbo en 2014.

Retour de Renault : 2012


Après le retour du moteur Renault, le 16 janvier 2012, Williams annonce la titularisation de Bruno Senna en tant que deuxième pilote, aux côtés de Pastor Maldonado9,10. Le 28 février 2012, Alexander Wurz est engagé pour aider les pilotes Bruno Senna et Pastor Maldonado et partager son expérience de la course11.

Lors de la manche inaugurale de la saison, en Australie, Maldonado sort de la piste dans le dernier tour alors qu'il était sixième, en position d'inscrire huit points. En Malaisie, Senna tire parti de conditions climatiques difficiles et termine septième pour son deuxième Grand Prix avec Williams. Alors que ces performances sont encourageantes pour la suite de la saison, l'écurie annonce la démission de son président Adam Parr12,13 et l'arrivée de Susie Wolff comme pilote de développement14.

Maldonado inscrit quatre nouveaux points grâce à sa huitième place en Chine, avant de s'illustrer lors du Grand Prix d'Espagne où il obtient sa première pole position et remporte la première victoire de sa carrière, la première de Williams depuis 2004. Le dernier succès du partenariat Williams-Renault remontait au Grand Prix du Luxembourg 1997.
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